Il y a des rêves que l'on ne veut pas quitter. C'était le cas cette nuit. Cela se passait au 10, rue Richard Brunck à Strasbourg, là où j'ai vécu mes premières années de couple avec Irène. Il y avait une grande fête avec beaucoup de jeunes, des amis de Maurin et Gaspard qui étaient là. L'ambiance était très animée, les gens fumaient et j'avais un cigare au bec. Beaucoup de gens m'écoutaient. Ils me suivaient du jardin à l'intérieur de la maison et puis de nouveau au jardin. Maurin ne se gênait pas pour critiquer ma manière un peu professorale de dire les choses, mais très gentiment, et je lui répondais que c'était mon passé d'enseignant qui me faisait adopter ce ton. Mais, pour moi, ce que je disais était très simple. Sans fioritures ni emphase. Je reconnais à un moment donné Irène Jacob qui se penchait au balcon. Isabel avait quitté la fête assez vite ce qui fait que je comptais sur Irène pour qu'elle me ramène à la maison. "Ne m'oublie pas au moment de partir", lui disais-je. Quand je me réveille pour aller faire pipi, je dis à tout le monde : "Ne partez pas, je reviens tout de suite !" Évidemment j'ai eu beaucoup de mal à revenir justement. C'est difficile de reprendre un rêve là où on l'a quitté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire