La veille d'un voyage, je suis toujours un peu tendu. J'ai peur d'oublier des choses. Aujourd'hui, j'ai pensé à emmener un citron vert pour mon petit déjeuner du lendemain de mon arrivée. En fait j'en ai pris deux pour quand je serai chez Josiane. Pour les œufs j'espère qu'Irène, chez qui je vais loger demain soir, y aura pensé.
Tous les soirs je lis une vingtaine de pages de l'Archipel du Goulag. Et je m'endors en pensant aux épreuves que les zeks ont vécu dans cet environnement incroyablement dur. Je me demande si j'aurais survécu à de telles épreuves et je me dis que non. Ce n'est pas rassurant.
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