Hier nous sommes allés au spectacle de clowneries et de voltiges offert par le Cirque du Soleil, invités par ma belle-sœur, Elsa. Un peu décevant par rapport à celui que nous avions vu en 2011. Moins féérique. Plus vulgaire dans ses clowneries. Néanmoins très audacieux dans ses voltiges spectaculaires.
Cette nuit j'ai fait un rêve qui m'a très impressionné. J'étais habité par une véritable rage. Une colère irrépressible. Une ire vindicative et très agressive. Curieusement, je me suis senti très bien au réveil. Ce rêve a pu avoir un effet cathartique. Il fallait que je me débarrasse de quelque chose et, bizarrement, c'est comme si ce fut fait. Est-ce possible ? En tout cas, ce fut un rêve très personnel et difficilement racontable malgré la prégnance des images dont il était fabriqué.
Je suis en train de lire L'Hypothèse K, d'Aurélien Barrau. Son point de vue sur cette science qu'il a longtemps cultivée et qu'il aime passionnément, est critique dans la mesure où la science oublie la fin pour ne se concentrer que sur les moyens. Elle oublie que ce qui nous importe véritablement c'est de donner un sens à la vie et au monde. Je n'ai pas encore fini l'ouvrage et la période n'est guère propice à la lecture mais je trouve ce livre intéressant. Parfois un peu manièré dans son style mais il ne semble pas s'agir d'un désir de séduction. Je ne résiste pas à citer cette phrase éloquente : "Lire un texte écrit par une intelligence artificielle revient à faire l'amour avec une poupée gonflable. Tout y est... sauf l'amour." (p.44) Je ne suis pas absolument sûr que la comparaison est juste, mais elle est très frappante. Il faut dire que je n'ai jamais fait l'amour avec une poupée gonflable pas plus que je n'ai lu de texte écrit par une intelligence artificielle. Mais n'y a-t-il pas toujours quelque chose de légèrement artificiel dans l'intelligence, que celle-ci soit humaine ou non.
Avant hier, j'ai renoué avec mon groupe de lecteurs à l'Institut français. J'ai retrouvé certains de mes complices avec beaucoup de plaisir.
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