"J'emporte avec moi la conscience de ma défaite comme l'étendard d'une victoire" écrivait Fernando Pessoa dans Le Livre de l'intranquillité (cité par Le Monde de ce matin). La France a perdu "son" match. Le but d'Eder qui a donné la victoire au Portugal était magnifique et surprenant : droit dans le filet de Lloris. Pendant toute la nuit, les Portugais de Lisbonne, Porto, Braga et autres cités lusitaniennes, en foules compactes, ont sautillé sur place en criant pour manifester le débordement de leur liesse. Difficile d'échapper au football dans ces conditions. J'espère que, dans leur enthousiasme délirant, ils n'ont pas fait exploser un pétard sous notre voiture garée dans la rue. La plaque de protection des tubes qui vont du réservoir au moteur a été déformée par une explosion de ce type il y a environ un mois et le garagiste nous a prévenu qu'au prochain coup, si cela se reproduisait, la voiture prendrait feu. Mais je présume que c'est le genre de chose qui n'arrive qu'une fois dans la vie d'une voiture.
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