J'ai dîné avec Martine et Duncan, hier soir. Un délicieux dîner avec une pintade farcie, des girolles et une sauce parfaite, le tout arrosé d'un excellent vin. Des discussions très animées. Duncan est à Paris pour trois mois, je crois. Il a son bureau à l'Hôtel de Lauzan, le bureau dans lequel Charles Baudelaire a écrit Les fleurs du mal.
Avec Martine, nous avons évoqué quelque chose que je voulais mentionner dans mon blog. J'avais même un titre en tête mais comme on peut le constater, j'ai oublié cela même que je remplace par ce titre : "un trou". Cela me reviendra peut-être au cours de la journée. Peut-être que Martine s'en souviendra et qu'elle me rappellera l'idée.
Nous avons parlé un peu de ce blog et de cette sorte d'obligation que je ressens de ne pas rompre cette écriture quotidienne. Ce blog a été conçu pour donner des nouvelles de ma maladie à quelques personnes de ma famille et à quelques amis. Ensuite, cela a évolué. C'est devenu quelque chose comme une présence de proximité avec ces quelques lecteurs, comme si je continuais, à travers cette écriture quotidienne, à vivre avec eux, à être là. L'écriture est devenue l'indice d'une présence, plutôt que la preuve d'une absence. C'est pour cela que si je manque à ce rite quotidien, cela risque de faire un trou dans ce tissage des proximités.
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