Deux petits degrés à Luxembourg. J'ai apprécié ce froid de saison. Comme dirait Isabel, c'est mon côté "viking". Je me suis bien couvert pour affronter ce froid délicieux. Dans l'avion j'ai lu L'heure présente d'Yves Bonnefoy. Il y a de très beaux passages. Je me suis posé beaucoup de questions sur la poésie. Ça ne sert à rien, me disais-je. Comme le dit Badiou, ni communication ni connaissance mais simplement : pensée. Comme la dimension réflexive n'y est pas vraiment, on ne peut plus savoir qui pense dans cette aventure. Mais quand on écrit un petit texte comme celui que j'ai écrit hier, il se passe quelque chose dans la tête, ma tête en l'occurrence. Ça a commencé à fonctionner quand je regardais la mer avec Isabel dans la voiture. Je n'ai pris aucune note et ce n'est que le lendemain que j'ai écrit ce qui a été pensé. Un tour de langue, pourrait-on dire.
Badiou reprend la manière dont Platon chasse les poètes de la cité. Incompatibilité avec la politique.
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