Je me réveille ce matin et je m'aperçois, au détour d'un grognement, que ma voix a changé. Elle est devenue rauque et a baissé d'une octave au moins. Je ne reconnais plus qui dit ce que je dis. En réalité, je ne dis pas grand chose puisque je suis tout seul dans ma chambre et dans ce couloir de l'internat. Ma gorge est légèrement douloureuse. Ce soir, je serai de nouveau à Lisbonne mais je réussirai peut-être à acheter d'ici là, des extraits de pépins de pamplemousse, produit qui, généralement me fait du bien.
J'ai retrouvé Le testament français de Makine dans ma chambre à Luxembourg. Belle écriture.
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