Celles du corps d'abord, là où parfois, ça fait mal. Au coin de l'aine. A gauche et à droite. Là où s'encoignent la tête du fémur et l'un des creux du bassin. S'encoigner ? Un joli verbe à inventer, plein de possibilités métaphoriques. Il y aurait également les encoignures du temps : juste avant et juste après avec un présent coincé entre les deux. Le mot lui-même s'encoignait dans ma tête au réveil : impossible de m'en débarrasser sans passer par l'écriture, ce que je fais maintenant.
Le 2 février dernier, je publiais un "article" dans lequel j'évoquais la manière dont Hannah Arendt concevait cet acte de penser qui caractérise la philosophie. Mais hier, j'ai lu dans la revue Pour la science, un article, un vrai, intitulé "Les neurones de la pensée libre" par Olivier Houdé dont voici le résumé introductif (le chapeau en jargon journalistique) : "Penser par soi-même nécessite de lutter contre ses propres mécanismes mentaux. Notre cerveau contient des neurones dotés de cette capacité. En les entraînant régulièrement nous progressons vers une pensée plus dynamique et plus robuste." L'article est plein d'idées intéressantes qui confirment tout-à-fait mes commentaires du 2 février.
A lire ici :
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-neurones-de-la-pensee-libre-36081.php?utm_source=pourlascience&utm_medium=newsletter&utm_content=houde&utm_campaign=news_post_verite
A lire ici :
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-les-neurones-de-la-pensee-libre-36081.php?utm_source=pourlascience&utm_medium=newsletter&utm_content=houde&utm_campaign=news_post_verite
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