Toujours en rangeant des livres, ceux notamment dont j’ai hérité à travers la famille d’Isabel, je suis tombé sur le livre d’Henri Massis (de l’Académie française), Salazar face à face (Editions La Palatine, Paris, Genève, 1961), livre qui fait l’éloge des idées de ce dictateur qui ne ressemble ni à Hitler ni à Mussolini, mais qui n’en est pas moins un dictateur. J’en ai lu la moitié assez rapidement. S’y trouve tout ce que je déteste : l’arrogance, le culte sans nuances de la vérité comme si celle-ci était une arme que l’on peut s’approprier, le mépris du peuple qui doit être conduit selon les règles de l’habitude. « Habituel-lement, pour ce dictateur de l’intelligence, cela ne signifie pas, en effet, qu’il entende passivement se plier aux dispositions de son peuple. (...) Oui, faire vivre le Portugal habituellement, c’est perfectionner ses dispositions innées, c’est les diriger vers le haut, vers le grand, c’est les intensifier, mais sans en changer la nature... » (p.60). Et qui connaît le mieux ces dispositions dites naturelles ? Le dictateur, justement ! Comme c’est étrange !
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