Ce matin sur France Culture, des psychologues s’alarmaient des conséquences cognitives que pouvait avoir le port du masque Covid des adultes qui s’occupent de nouveaux nés. Ils soulignaient l’importance du visage, avec le sourire, le mouvement des lèvres quand on parle, l’expression du regard en liaison avec les traits du visage, etc., pour le développement cognitif de l’enfant. J’ai pas mal travaillé cette question dans le cadre de ma thèse de doctorat. J’y défendais l’hypothèse d’une détermination de notre style cognitif selon que c’était le visage de la mère, avec l’alternance entre sa présence et son absence, ou sa voix, dont la perception peut perdurer sans contact visuel avec son origine, qui se trouvait prépondérant dans le développement affectif du nouveau né. Il s’agissait de la troisième partie de mon premier chapitre. C’est la partie de ma thèse que j’ai eu le plus de plaisir à écrire. C’est aussi, sans doute, la partie la plus délirante de mon texte !
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