Ce matin, j’ai lu un petit livre de Simenon , Les complices (Le Livre de poche, 2020). Ce n’est pas un « Maigret ». Il s’agit d’une histoire assez banale de délit de fuite après un accident d’autocar ayant fait plus d’une quarantaine de victimes. Des enfants revenant d’une colonie de vacances. L’accident a été causé par l’embardée d’une traction-avant noire. Son chauffeur n’avait qu’une main gauche sur le volant, l’autre étant occupée entre les cuisses de sa passagère. Ce petit livre est un chef d’œuvre de psychologie. Simenon nous décrit les affres dans lesquelles ce personnage un peu frustre se retrouve, tout en essayant de mener sa vie selon ses habitudes. Le style de Simenon est d’une simplicité remarquable alors que les sentiments qu’il décrit sont extrêmement complexes.
Nous avons reçu à dîner hier soir Lindsay, de retour à Lisbonne, et l’homme, Polonais d’origine, qui doit l’aider à s’installer dans le nouvel appartement qu’elle a loué tout en haut de notre rue. J’étais à table avec eux, mais je n’ai rien mangé, poursuivant ainsi ce jeûne intermittent que j’observe depuis une quinzaine de jours.
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