Ce midi, j’ai mangé avec Elsa P. qui se demande si elle doit candidater sur le poste du Dr Thierry, bien connu sur ce blog, à Paris-Diderot, poste qui a été publié dans le cadre du Master de journalisme scientifique dont j’étais encore le responsable il y a dix ans. Je lui ai dit que c’était un bon poste et que travailler avec Frédéric était un plaisir. Mais elle hésite et je la comprends. Ce Master, qui a d’ailleurs changé de nom, s’est détérioré à cause des départs successifs qu’il a subis. C’est dommage. Mais c’est là qu’il faudrait quelqu’un comme elle pour redonner de la vigueur à cette belle formation littéraire destinée aux étudiants scientifiques.
Après le déjeuner, je suis allé visiter mon ami Bernard, que j’ai trouvé en bonne forme. Très présent. Et en train de terminer son prochain livre sur l’origine de la monnaie. Un grand sujet qui m’a inspiré beaucoup de réflexions quand je l’ai abordé il y a 35 ans environ.
Au retour j’ai pris la photo d’un saule pleureur un peu particulier que j’ai rencontré sur le chemin de mon retour chez Célia. Il faisait un froid glacial.
Je découvre ton post Baudouin à propos du poste de Paris Diderot. Quand même, c'est important qu'Elsa se renseigne bien car l'université a changé, énormément.Je veux bien lui donner des éléments, qui remontent à la période où j'ai ensuite dirigé la formation. C'est difficile de discuter de cela en public mais comme le post initial est public, je le dis quand même : si détérioration il y a eu, on ne peut pas juste accuser le manque de dynamisme de celle et celui qui t'ont succédé, il y a eu un travail énorme. Il y a eu en effet des problèmes, importants mais qui ne sont pas juste le fait des "sortants". Il est très difficile aujourd'hui, dans l'université telle qu'elle est devenue, de ne pas rencontrer des problèmes importants.
RépondreSupprimerMoi je pense qu'elle ne devrait surtout pas hésiter : elle pourrait laisser le concours ouvert pour recruter un jeune chercheur, qui serait plutôt doué dans le domaine, et le sortir de la galère des vacations sans fin.
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