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jeudi 11 novembre 2021

Nitchevo

 « Never mind », ou « Ça ne fait rien »,  telles sont les traductions possibles de cette expression russe, empreinte de fatalisme et d’acceptation et que Stefan Zweig utilise à deux reprises pour caractériser l’un des aspects de l’âme russe, dans le petit essai qu’il a publié après son voyage en Russie en 1928. L’écriture de Zweig est incomparable d’élégance et de clarté. En le lisant en français on aimerait constamment y reconnaître cette langue allemande que je connais si mal. En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce petit livre qui commence par un beau texte sur le retour de Lénine en Russie en 1917, dans ce « wagon plombé » que le gouvernement allemand lui a permis d’affréter pour son retour au cœur d’une situation politique très compliquée. Le dernier texte de ce livre est une sorte d’éloge du poète Maxime Gorki qui m’a donné une furieuse envie de faire connaissance avec lui.

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