Rechercher dans ce blog

lundi 28 février 2022

Fouille

Le rêve que j'ai fait juste avant de me réveiller à 5h15 me mettait en scène en train de chercher des billets pour prendre un avion qui devait m'amener très loin. Mais la bureaucratie de l'Université était défaillante et, l'heure tournant —je devais prendre un avion à 7h40, comme celui que je vais prendre dans quelques minutes—, je me suis dit que tout était foutu et qu'il fallait annuler mon voyage, malgré la bonne volonté des secrétaires qui s'escrimaient, à régler les problèmes administratifs en suspens . En plus, il y avaient de grandes files d'attente, et une fouille au corps pour savoir si on ne portait pas d'armes. Le monsieur qui a fait ce travail sur moi s'est excusé quand il m'a empoigné les testicules sans le moindre ménagement.

dimanche 27 février 2022

Partir

Je quitte la maison, demain à 6h30 pour prendre l'avion vers Luxembourg. Le 3 mars, j'irai à Strasbourg revoir ma famille. Le 8 ou le 9 mars, j'irai à Paris où j'aimerais pouvoir revoir Marc et Claude tout en logeant chez mon fils Fabien s'il en est d'accord. Je crains un peu ces voyages qui sont finalement assez fatigants. D'autant plus que, pour ne pas avoir trop d'ennuis trippaux, j'ai arrêté de manger depuis hier à midi. 

samedi 26 février 2022

Sombre

 Je ne peux pas m'empêcher d'être d'humeur sombre. Les nouvelles d'Ukraine y sont pour beaucoup. Poutine oblige le monde à affronter les ténèbres de sa folie. Certes, il a réussi à occuper les esprits d'une bonne part de l'humanité et c'est presqu'aussi violent qu'un viol de nos vies. Il peut s'enorgueillir de la taille de l'ombre qu'il jette sur le monde. 

vendredi 25 février 2022

Marathon

Je viens de voir Samantha sur BFM TV, être interviewée sur la guerre en Ukraine. Elle semblait avoir une lueur d'espoir quant à la possible hostilité du second, voire du premier, cercle des oligarques qui entourent Poutine vis à vis de l'aventure dans laquelle il les entraîne. Serait-ce possible ? Il faut dire qu'il me semble invraisemblable que tous ces oligarques puissent adhérer sans réserve aux objectifs de cette guerre fratricide et si évidemment inutile. D'après les nouvelles que nous entendons en permanence, les Ukrainiens n'ont pas l'air de vouloir se rendre sans combattre. Et comme le disait l'un des intervenants, les jeunes soldats russes sont certainement moins motivés que les Ukrainiens qui défendent leur terre et leur liberté. Après tout, les Grecs ont bien vaincu l'immense armée de Darius à Marathon en l'an 490 avant Jésus-Christ grâce aux Athéniens.   

jeudi 24 février 2022

Guerre

Donc, comme l'on s'y attendait, Poutine a envahi l'Ukraine pour en faire un pays vassal, sans armes. C'est une agression manifeste qui se veut justifiée en amont par un déferlement de mensonges et une propagande nationaliste qui bannit toute dissidence. Combien faudra-t-il de morts pour satisfaire les rêves de grandeur d'un seul homme, Poutine ? Car je ne vois pas comment les Russes, en envahissant l'Ukraine, pourraient éviter un bain de sang. Cela fait des années que Poutine ment à toute la planète. Cela fait des années qu'il achète des complaisances politiques en Grande Bretagne, en France, partout en Europe. Il est dangereux de croire à un seul de ses propos. Voilà une guerre dont la principale cause est le mensonge. Il va être très difficile d'en sortir sans dommage.

mercredi 23 février 2022

CBD

Ce matin, nous avons pu voir le Dr Pe Leve qui me soigne la vessie depuis le début. C'est lui qui m'avait opéré en 2018. Son avis a été formel : il faut opérer à nouveau. Donc, une nouvelle opération se profile, sans doute dans la deuxième moitié du mois de mars. Cela ne me plaît guère mais pour le Dr Pe Leve, c'est indispensable. En novembre dernier, mes analyses d'urine ont révélé la présence de cellules cancéreuses. Il faut opérer et ne pas trop tarder. Voilà une nouvelle qui ne fera plaisir à personne je suppose. Ce sera ma cinquième opération dans ce secteur particulier de mon corps.

Il faut que je me procure du CBD pour pouvoir affronter cette épreuve avec calme et sérénité

mardi 22 février 2022

22022022

 Palindrome en chiffre, jour de mon contrôle. Celui-ci a eu lieu ce matin à l'hôpital Santa-Maria. Alors, oui ! la tache est toujours là. Isabel dit qu'elle n'a pas augmenté de taille mais le médecin qui effectuait le contrôle a été très direct : il faut l'enlever. Ce qui implique une nouvelle opération. Demain, nous verrons le médecin qui m'a opéré la première fois et avec qui nous allons discuter. En tout cas, je maintiens mon voyage. Le 28 février je m'envole pour Luxembourg avec un avion de la compagnie Easyjet. Puis j'irai à Strasbourg à partir du 3 au soir jusqu'au 8 ou 9 mars. Le 7 mars, j'ai une réunion à Strasbourg avec quelques uns des auteurs du livre de Joëlle et Mélodie. Je m'en réjouis. Je me réjouis aussi de revoir plusieurs membres de ma famille : Célia, Hendrik, Joaquim, Patrick, Françoise, Marianne et Irène aussi j'espère, ainsi que quelques amis très chers ! 

lundi 21 février 2022

Slimani

J'ai lu aujourd'hui le livre de Leila Slimani, Dans le jardin de l'ogre (NRF 2014). C'est un livre que l'on peut se dispenser de lire. En fait, je dirais même que cette auteure qui, pour Chanson douce, avait obtenu le prix Goncourt il y a quelque temps, m'a déçu. 

 

dimanche 20 février 2022

Fresques

Le dernier rêve de cette nuit a été un peu perturbant. Je me suis réveillé préoccupé, soucieux, sans connaître les raisons de cette préoccupation. Je suis dans une espèce de cabane, ou plutôt une maison d'une seule petite pièce carrée, située au milieu de nulle part, une sorte de désert qui me retient loin de tout. Je suis seul dans cette pièce et j'ai une tâche à accomplir. Je dois dessiner ou peindre des fresques sur les quatre murs de la chambre. C'est un homme très riche qui me l'a ordonné et il est très dur. Il est venu voir où j'en étais et n'était pas du tout content devant mes gribouillis. J'avais pourtant réussi un exploit peu commun. Sur l'une des parois, j'avais dessiné une rivière qui coulait de droite à gauche avec de la "vraie eau" d'une rivière proche. C'est à ce moment là que je reconnais que le "nulle part" au milieu duquel j'étais, se trouvait dans les Maures au nord de la ville de York. Mes gribouillis étaient des dessins au fusain, noir sur blanc. Je retrouve mon fils Fabien après un trajet à vélo. Nos bicyclettes sont emmêlées l'une sur l'autre. [Cela vient sans doute d'une expression que j'ai repérée hier dans le texte de Hausgaard : "Their bikes were thrown higgledy-piggledy against the steps outside." p.342] Il m'annonce qu'il a rangé tous ses papiers et j'aperçois, sortie à moitié de son sac, la première page de mon doctorat de troisième cycle. Je lui dis que moi aussi, je vais tout ranger. 



samedi 19 février 2022

Se crée

J'arrive à la fin du premier tome (490 pages) de Knausgaard. Martine m'a dit récemment qu'elle était en train de finir le quatrième volume. Il y en a six. Peut-être y en aura-t-il d'autres après le sixième ? Car après avoir tant écrit sur ce sujet inépuisable qu'est soi-même, comment pourrait-on ne pas continuer. Mais ce n'est jamais seulement de soi-même qu'il est question. Knausgaard nous parle du monde. Il est une lentille orientée vers le monde et c'est du monde qu'il parle en essayant sans cesse de se raccrocher à la lentille pour que le monde ait un sens, comme si le secret du monde se trouvait dans la lentille. Ce qui est sans doute un peu le cas. 

Je viens de recevoir un coup de téléphone de Pauline qui m'annonce l'envoi d'un livre que je me réjouis énormément de recevoir. C'est souvent à travers des livres que je retrouve le contact avec Pauline et c'est comme si c'était hier. Aussi frais que lorsqu'elle m'a offert Le schizo et les langues de Wolson, livre qui m'a trotté dans la tête pendant des années et que j'ai lu avec passion. Comme je le disais à Georges, chaque fois que j'ai un contact avec Pauline, cela m'émeut. 

Irène m'a envoyé un bel exemple de synchronicité à propos du rêve dont j'ai parlé le 11 février. Un rêve très mystérieux mais dont Irène me montre, par ce thème de méditation qu'elle m'a envoyé, à quel point on peu apprivoiser le mystère, même celui de ses propres rêves, aussi étranges peuvent-ils nous apparaître. 

Jérôme m'a offert une toile vierge pour mon anniversaire. Elle est maintenant dans mon bureau et j'ai demandé à Charlotte de me prêter son chevalet. Serait-il possible que j'y vienne ?

vendredi 18 février 2022

Mort

 Je réponds de temps en temps à des questions philosophiques publiée par le site "Quora". Beaucoup de ces questions sont mal formulées de sorte qu'il est quasiment impossible de donner des réponses sensées. Par contre, il y a parfois de bonnes questions et j'ai beaucoup de plaisir à faire des réponses courtes et précises. L'exercice est intéressant.

J'ai abordé les pages qui, dans le livre de Knausgaard, traitent de la mort du père. Certaines des réflexions de l'auteur sont saisissantes. Page 251 : "The idea that I could scrutinise this face unhindered for the first time was almost unbearable. It felt like an act of violation. [C'est moi, BJ, qui souligne.] At the same time I sensed a hunger, an insatiability that demanded I keep looking at him, at this dead body that a few days earlier had been my father." Et cela continue pendant des pages et des pages avec des remarques d'une grande subtilité sur les rapports d'un fils à son père.

Et, juste après avoir écrit ces quelques lignes, je tombe sur "les paroles de Boudha" que je reçois quotidiennement :

En mourant, une personne abandonne
Ce qu’elle croit être sien.
En prenant conscience de cela, la personne sage
Ne s’attachera pas à ce qui est sien.


jeudi 17 février 2022

Honte

 Peut-on avoir honte du monde dans lequel on vit ? Et bien, oui ! Surtout après avoir vu cette émission de "Capital" sur M6 consacrée au gaspillage de fruits et légumes ou de poissons dans la France d'aujourd'hui. Voir de jolis concombres trop courbés ou des pommes de terre trop bossues ou des carottes trop tordues pour être vendus dans les supermarchés ou ces centaines de melons écrasés parce qu'ils ne sont pas suffisamment sucrés, ou ces tonnes de poissons pêchés par erreur et que l'on rejette à la mer parce qu'ils ne correspondent pas aux "critères", voir ces aberrations productives associées à notre surconsommation peut faire honte. Chaque jour, plus d'un milliard de tonnes d'aliments sont jetés à la poubelle dans le monde. De quoi faire honte, effectivement. 

* * *

L'écriture de Knausgaard est très particulière. Comment fait-il pour décrire ses souvenirs d'adolescent de façon aussi précise ? 

mercredi 16 février 2022

Xinjiang

Je suis toujours dans la lecture de Knausgaard, A Death in the Family. J'interromps assez souvent ma lecture pour lire d'autres choses ou voir des vidéos. 

La dernière vidéo que j'ai vue sur Youtube est celle d'un jeune Chinois, Guanguan, qui est allé dans le Xinjiang pour filmer les sites de camps de concentration et de rééducation que les Han ont construits pour éradiquer la culture des Ouïgours. C'est assez effrayant et en même temps incompréhensible. Pourquoi se couper ainsi d'une diversité ethnique qui ne peut qu'enrichir la Chine ? Pourquoi uniformiser la population chinoise ? En tout cas les sites qui ont été filmés par Guanguan sont terriblement sinistres. À voir ! 

lundi 14 février 2022

Voir

 J'ai compris un truc aujourd'hui. Grâce à mon ami Richard, j'ai pu assister une ou deux fois, à des tournois d'échecs. Je me suis demandé pourquoi les joueurs se levaient de temps en temps comme s'ils abandonnaient le jeu alors que celui-ci n'était pas terminé. Ils vont et viennent, se promènent dans la salle. Peut-être veulent-ils se dégourdir les jambes, me disais-je. Mais pas du tout. Comme je passe un certain temps, presque tous les jours, à résoudre des problèmes d'échecs proposés par le site <chess.com> je me suis aperçu qu'une concentration trop centrée sur une position qu'on ne quitte pas des yeux ne débouchait pas forcément sur la solution. Il m'est arrivé plusieurs fois récemment d'interrompre ma réflexion, de me lever, de faire quelques pas sans penser à rien et de trouver la solution du problème au retour de cette brève interruption. Brusquement, je vois un coup qui, auparavant, était resté dans les limbes d'une concentration trop centrée sur certaines possibilités, des possibilités qui cachaient précisément l'évidence du coup salvateur. Il s'agit simplement de "voir" autrement. 

dimanche 13 février 2022

Fleur ?

Je crois bien que notre cactus chéri, celui dont Sasha m'avait confié l'entretien, est en train de nous offrir à nouveau une petite fleur comme celles de l'an dernier : une petite tache blanche qui grandit imperceptiblement. La dernière fois (le 4 octobre 2021), il y en avait eu trois. Combien y en aura-t-il cette fois-ci ? D'ailleurs, les chats ne s'y sont pas trompés ; ils se sont couchés autour du pot où notre cactus mexicain tente de survivre dans des conditions qui n'ont pas grand chose de commun avec celles de son pays de naissance. Les chats on un sixième sens, dit-on. Zucky, notre vieux chat qui souffre actuellement d'une tumeur osseuse qui affecte sa patte avant gauche, est monté sur la table et s'est attardé à renifler la plante avant de se coucher contre le pot. Tatou l'a rejoint peu après ainsi que Gaston mais ce dernier est très remuant et le temps d'aller chercher mon smartphone pour prendre la photo, il était parti.

samedi 12 février 2022

Knausgaard

 

J'ai commencé la lecture du livre que m'a offert ma sœur Martine. Il s'agit du premier volume d'un ouvrage, My Struggle qui en comporte 6, et qui est intitulé A Death in the Family (Vintage, 2013, traduit du Norvégien en Anglais par Don Bartlett). C'est un texte autobiographique où l'auteur, Karl Ove Knausgaard, raconte, avec  lucidité, les tourments de sa relation avec son père. L'écriture est d'une grande simplicité. J'apprécie beaucoup ce récit dont je ne manquerai pas de vous parler au fur et à mesure que j'avancerai dans ma lecture.  


vendredi 11 février 2022

Cerveau

J'ai fait un rêve très étrange cette nuit. Irène avait trouvé dans un journal féminin comme Elle ou Marie-Claire, une recette de santé très spéciale : il fallait ouvrir la tête comme on le fait d'un œuf à la coque, une sorte de trépanation, retirer le cerveau et mettre les deux hémisphères côte à côte... et je vois Irène travailler son hémisphère gauche avec un grand couteau à pain. Je lui dis : "Fais attention quand même. C'est fragile ce truc-là !" Elle pose ensuite ses deux hémisphères qui ressemblent maintenant aux deux ailes d'un oiseau prêt à s'envoler (un cerf-volant ou un cerveau lent ?), sur une marche de l'escalier menant au jardin, juste à côté d'une paire de pantoufles. J'ai peur que son cerveau s'infecte avec des microbes.

Je continue à explorer les Fables  de La Fontaine. Je me demande s'il ne serait pas possible de faire des mini-spectacles à partir de la récitation de chaque fable, avec une mise en scène minimaliste : un habit, un masque, un chapeau, un bâton, bref un accessoire par fable pour lancer l'imagination... On pourrait les enregistrer en vidéo et les publier sur Youtube !                                

* * *

Je n'ai pas encore mentionné le magnifique cadeau de Christine Dal Bon que j'ai reçu par la poste et dont je publie la photo, ci-joint. Il s'agit du numéro 451 de l'hebdomadaire belge Les feuillets bleus qui, le 14 mai 1938, ont publié un roman de mon père, Le Bracelet de Jade avec celui de Flaubert, Salambô. 


jeudi 10 février 2022

Adeus

Adeus. Bye. Nos derniers invités viennent de partir. La fête est bien finie mais elle fut splendide et chaleureuse à souhait. Isabel a tout organisé avec discrétion et une grande efficacité. Je l'en remercie vivement. Et j'ai encore devant moi ce gros bouquet de fleurs que Charlotte m'a offert le 2 février et qui est resté très beau, 8 jours après.

Cette nuit j'ai fait un rêve très intense où je revoyais mon ancien collègue Richard M., que j'estimais énormément et avec qui j'ai essayé souvent de reprendre contact, sans succès, ce qui m'a fait croire qu'il m'en voulait pour des raisons que j'ignore. Dans ce rêve, nous nous retrouvions dans une rue de Paris, par hasard, et nous nous sommes embrassés —a big hug, comme disent les américains—. C'étaient de véritables retrouvailles. 


mercredi 9 février 2022

Synchronezcité

Hier en fin d'après-midi, ma soeur Martine m'annonce que l'un de mes frères s'est cassé le nez après une mauvaise chute. Et le soir même, je vais au lit avec ce gros volume des Fables de La Fontaine que m'a offert Andreas, en me disant que je pourrai ainsi réviser mes fables tout à loisir avant de m'endormir. Et brusquement, ce gros volume qui pèse au moins 3 kilos — c'est l'édition des Fables illustré par Oudry — m'échappe des mains au moment où je me couche et vient frapper violemment mon appendice nasal ! J'ai cru avoir, moi aussi, le nez cassé, mais il n'en fut rien. Pas même une seule goutte de sang ! Ce qui fait que j'ai pu relire un certain nombre de fables avec délice.  

mardi 8 février 2022

Malabou

Ruben se prépare à partir. Il va à Paris. 

J'ai commencé le livre de Catherine Malabou, Au voleur ! Anarchisme et philosophie (PUF, 2022) que m'a offert Jean-Marc et dès les premières pages, je me suis senti sur la même longueur d'onde que cette auteure.  Je sens que je vais apprécier ce livre. Page 15 : "Il n'y a plus rien à attendre d'en haut. Partout, le monde social est condamné à une horizontalité d'abandon."

lundi 7 février 2022

Départs

Ils repartent, ces merveilleux amis qui sont venus me voir ici, à Lisbonne, sous un ciel de paradis. Ils repartent chacun dans différents pays, celui-ci en Hollande, celle-ci à Strasbourg, l'autre en Belgique, le prochain à Berlin, ma fille pour Paris... ils s'en vont, un à un, vers d'autres horizons, tandis que moi, je reste là, avec mes chats, mes maux et de bons souvenirs à cultiver grâce aux photos qui me sont envoyées. Isabel a réussi à organiser cette semaine de fête pour mes 80 ans qui ne sont déjà plus, le temps passe et c'est bien que cela soit ainsi.

J'ai modifié un peu les paramètres du blog de sorte que l'on puisse faire des commentaires auxquels je pourrai répondre publiquement aussi. 

dimanche 6 février 2022

Les amis

Premier article que je rédige sur le nouvel ordinateur dont mes amis m'ont fait cadeau pour mon 80ème anniversaire. Il s'agit d'un MacBook Air, dernière génération. Le clavier est très agréable. J'espère que sur cette machine les commentaires vont pouvoir apparaître à la suite des articles commentés. J'en profite pour remercier très chaleureusement tous ceux qui ont si généreusement contribué à cet achat. Mais je ne manquerai pas d'envoyer des messages personnels pour exprimer ma gratitude. 

Nous avons passé une soirée de fête animée et chaleureuse, hier. Je suis très fier de mes amis. Je me sens proche d'eux et j'ai été heureux de voir qu'ils se sont appréciés dans une multitude de discussions sur des sujets variés. J'ai regretté l'absence de ceux qui n'ont pas pu venir en espérant qu'ils seront encore là dans dix ans et que nous pourrons nous retrouver tous une fois de plus. Mon ami Fred se pose sérieusement la question de venir habiter à Lisbonne. 


    

samedi 5 février 2022

Octogénaire

 Il y a beaucoup de mouvement dans notre maison actuellement. J’ai du mal à trouver le temps qu’il faut pour écrire, ne fut-ce qu’une ou deux phrases. Il y aura fête ce soir avec de nombreux invités. Deuxième célébration de mon entrée dans le club des octogénaires. Cela devrait me faire 160 ans !

jeudi 3 février 2022

L’amour

 Hier soir, nous étions seize à table et j’ai raconté certains événements de ma vie, surtout l’enfance, pour que mes invités connaissent une peu mieux cet homme de 80 ans dont ils ont connu l’une ou l’autre facette sans pouvoir toujours se rendre compte de l’ensemble. Un parcours étrange qui n’a pas toujours été simple, avec des obstacles que je n’ai pas toujours surmontés avec toute l’élégance dont j’aurais aimé faire preuve. 

Dès ce soir, mes amis commencent à arriver même si plusieurs d’entre eux ont déclaré forfait au dernier moment. En tout cas, Josiane sera là ainsi que Jean-Marc et Roselyne. Ainsi qu’Andreas et Richard qui sera là avec Ute. Mes amis portugais seront là également. 

Actuellement, je lis le livre de François-Henri Désérable, Mon maître et mon vainqueur (Gallimard, 2021)., grand prix du roman de l’Académie française. Une belle écriture en effet pour dire, encore et toujours, l’amour.

mercredi 2 février 2022

80

 Quand on a vingt ans, il est difficile d’imaginer d’en avoir quatre fois plus. Comme on dit, « la réalité dépasse la fiction ». Bon ! C’est fait, j’y suis arrivé. J’en parle comme s’il s’agissait d’une performance dont j’aurais le mérite alors que je n’y suis pour rien, évidemment. Il y a du monde autour de moi, ma sœur Martine et son mari qui sont venus d’Angleterre avec Justine et son mari, Alan, Samantha, Tim, Ruben, Louis et, très bientôt, Fabien et Célia. Il y avait aussi Elsa, Joba et Béa, venus du Nord avec des œufs et plusieurs kilos de kiwis. Je n’oublie pas mes deux complices les plus chères : Isabel et Charlotte. Isabel qui organise tout magifiquement et Charlotte qui vient se retremper (avec beaucoup de plaisir, m’a-t-elle dit) dans le pays et la langue de son adolescence.