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vendredi 18 février 2022

Mort

 Je réponds de temps en temps à des questions philosophiques publiée par le site "Quora". Beaucoup de ces questions sont mal formulées de sorte qu'il est quasiment impossible de donner des réponses sensées. Par contre, il y a parfois de bonnes questions et j'ai beaucoup de plaisir à faire des réponses courtes et précises. L'exercice est intéressant.

J'ai abordé les pages qui, dans le livre de Knausgaard, traitent de la mort du père. Certaines des réflexions de l'auteur sont saisissantes. Page 251 : "The idea that I could scrutinise this face unhindered for the first time was almost unbearable. It felt like an act of violation. [C'est moi, BJ, qui souligne.] At the same time I sensed a hunger, an insatiability that demanded I keep looking at him, at this dead body that a few days earlier had been my father." Et cela continue pendant des pages et des pages avec des remarques d'une grande subtilité sur les rapports d'un fils à son père.

Et, juste après avoir écrit ces quelques lignes, je tombe sur "les paroles de Boudha" que je reçois quotidiennement :

En mourant, une personne abandonne
Ce qu’elle croit être sien.
En prenant conscience de cela, la personne sage
Ne s’attachera pas à ce qui est sien.


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