Je suis toujours plongé dans le roman d'Enard. Parfois je crois lire du Flaubert : une écriture qui va dans les coins les plus reculés, les plus ignorés de la réalité quotidienne et des comportements des hommes, des femmes et des animaux, un art de la description qui nous surprend et nous emporte, poétiquement, vers nos propres souvenirs, notre propre manière de faire un monde autour de nous. Des digressions qui nous déroutent pour mieux nous récupérer ensuite dans le fil des événements qu'il raconte superbement. J'avais déjà admiré cette écriture avec Boussole, dont je parle dans mon "post" du 4 octobre 2015 et qui avait obtenu le prix Goncourt cette année-là.
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