Bon, je l'ai quand même fini, ce livre de Mathias Enard et les 150 dernières pages, où il reprend le cours du journal de cet anthropologue de la ruralité, David Mazon —qui décide, finalement, d'abandonner sa thèse, pour vivre de l'agriculture avec la femme qu'il a trouvée là-bas, entre les choux et les poireaux— m'ont permis de retrouver cette belle écriture flaubertienne du début. Merci à l'auteur.
Ma santé s'améliore. Je me réveille moins pendant la nuit et je me sens plus alerte. En outre, avec les douches froides du matin et mon jeûne intermittent —je saute le repas du soir— j'ai l'impression de lutter plus efficacement contre les maux de la vieillesse. (C'est étrange d'utiliser ce mot "vieillesse" dans son application à mon cas... car, il est difficile de se sentir mentalement être entré dans la vieillesse. Bien sûr, le corps me rappelle sans cesse qu'un processus de dégradation physique s'est enclenché, il y a déjà quelques années, mais il n'est pas facile de le confronter avec cette idée de vieillesse, par ce simple mot. "Être vieux" ne pose pas trop de problèmes. Ça fait longtemps que je suis le "vieux" de mes enfants et jusqu'ici, je m'en suis accomodé aisément. C'est quand le vieux entre dans la vieillesse que les choses se compliquent !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire