Hier, après ma lecture du livre excellent de Sandel, j'ai lu très rapidement le petit livre de Luis Sepulveda, Journal d'un tueur sentimental (Métailié, 2021), un roman très court mais assez prenant pour que sa lecture ne dure guère plus que 2 heures. J'ai ensuite commencé le gros livre de Mathias Enard, Le Banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs (Babel, Actes Sud, 2020). Il s'agit du journal d'un anthropologue qui étudie la ruralité dans un coin perdu de la France. C'est très prenant et la réflexion qu'il nous offre sur le travail de l'anthropologue est vraiment intéressante. Je n'en suis qu'au début mais ses premiers contacts avec le "terrain" m'ont fait penser à mon propre désarroi quand je suis allé au British Honduras (actuellement Belize) en janvier 1970 dans le cadre d'une enquête de sociolinguistique avec Bob Le Page et Andrée Tabouret-Keller.
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