Dix-sept ans, c'est le titre du dernier roman d'Eric Fottorino, ancien directeur du
Monde. Je le terminerai sans doute dans l'avion de mon retour à Lisbonne. Dix-sept ans, c'est l'âge de sa mère quand elle lui donne naissance. C'est aussi l'âge qu'avait I. quand elle a donné naissance à mon fils Fabien. C'est l'âge de ma fille Charlotte aujourd'hui, née un 17 juillet. C'est le numéro d'appel d'urgence de la police en France. C'est aussi le nombre de syllabes d'un haïku. Et bien sûr, il y a le poème de Rimbaud, qui évoque cet âge "pas sérieux". Sans doute avons-nous tous des nombres qui nous sont proches parce qu'ils reviennent souvent dans le champ de notre attention. Des nombres familiers. C'est ainsi que certains de mes lecteurs ont pu s'apercevoir que l'un de ces nombres était pour moi 42, l'année de ma naissance et de la pointure de mes chaussures. Il intervient à neuf reprises dans mon blog, et notamment le 14 mai, le 20 mai et le 18 juin 2013, en liaison avec le début de mon traitement. J'ai remarqué que, indépendamment d'une intention consciente, je repère souvent le chiffre 42 sur les plaques d'imatriculation que je rencontre par hasard, sur la route ou en ville. Comme si je ne pouvais pas ne pas l'apercevoir. Il faut dire que je trouve ce nombre attachant et intéressant : n'oublions pas que ce fut la réponse de l'ordinateur
Deep thoughts, après sept millions et demi d'années de réflexion, à la grande question sur "la Vie, l'Univers, et le Reste" dans le
Guide du Voyageur galactique de Douglas Adams, 1952-2001. Ceci dit, 17 me semble être un chiffre bien plus intéressant, ne fut-ce que, comme me l'apprend Wikipédia, parce ce qu'il fut détesté des Pythagoriciens sous prétexte qu'il séparait 16 de son
epogdoon 18 en théorie musicale (
epogdoon = un huitième en plus)
. Voilà bien une bonne raison de détester un nombre !
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