Il y avait, hier matin, un bref commentaire sur France-Culture, concernant la sortie du dernier album de Michel Polnareff, un chanteur baroque version kitsh, qui m'a toujours rendu perplexe. L'un des morceaux de cet album s'intitule "Terre...Happy" ! avec cette "terre en colère" qui s'adresse aux terriens, au Terrien, et l'interpelle : "—Terrien !" J'entends : "—T'es rien !" Et c'est vrai qu'on n'est pas grand chose sur la terre, cette terre qui nous survivra sans doute, mais dans quel état !
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Le roman de Miloszewski m'a intéressé. Il évoque le grand secret —entendez : "complot"— de la deuxième guerre mondiale : Clive Lebrecht (alias Heinrich Himmler), agent secret américain, a tout fait pour provoquer la deuxième guerre mondiale afin de servir les intérêts économiques des Etats Unis. L'intrigue, qui tourne autour de la recherche d'un tableau de Raphaël volé par les Nazis dans un musée de Varsovie, est bien menée. C'est une lecture d'avion, entre Lisbonne et Luxembourg, sans plus.
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Hier soir, avant de m'endormir, j'ai regardé un western très étrange. The Homesman, par Tommy Lee Jones (2014). Une jeune femme se charge de conduire trois femmes atteintes de folies variées dans un lieu où elles seront soignées de façon appropriée. Elle se fait aider par un homme qu'elle sauve de la pendaison. Elle-même se pendra avant d'atteindre son but. Ce western déroge quelque peu aux règles du genre. Les "bons" ne sont pas tout-à-fait bons et les "méchants" sont fous.
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