J'ai effectivement terminé le roman très autobiographique apparemment d'Eric Fottorino, Dix-sept ans, dont j'ai déjà parlé hier. J'ai beaucoup aimé le début du roman, les premières 50 pages. Après, ça devient très répétitif, aussi bien dans le style que dans les contenus narratifs. Je trouve que l'ouvrage s'affadit au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture. Le texte en devient souvent un peu mièvre. Dommage.
C'est aujourd'hui que l'on fête le 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. On ne parlait que de ça ce matin. En soulignant qu'aujourd'hui, cette "déclaration" ne serait certainement pas signée par le même ensemble de pays qui l'ont fait en 1948. Je n'aime pas la présence —à mon avis, très prétentieuse— de cette référence à l'universalité dans ce document. On avait échappé à une référence religieuse à la divinité. Celle-ci a été remplacée par un "universel" très laïque. Est-ce mieux ? Bof ! J'avais déjà exprimé ma position sur ce point il y a deux ans [Dedalus, 21 novembre 2015, ici]. Il faudrait que je me procure Le Mensonge Universel de Pierre Jovanovic où il est montré que la Bible a plaggié une tablette summérienne antérieure à 1500 avant J-C. En fait, on pourrait dire, en s'inspirant du titre de cet ouvrage, que l'"universel" est forcément un mensonge ou qu'il n'y a qu'un mensonge qui puisse prétendre à l'universel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire