La fin du livre de Mishima est tragique. On y arrive grâce à une écriture qui a réussi à nous décrire les tensions psychologiques intérieures d'Etsuko, l'héroïne de cette histoire un peu trouble et dont le comportement erratique trahit l'angoisse ou, comme l'annonçait l'auteur, "la soif d'amour". Du coup j'ai entrepris hier soir la lecture d'Eugène Zamiatine, Nous autres, (NRF, 1971, traduit du russe par B. Cauvet-Duhamel et agrémenté d'une Préface intéressante de Jorge Semprun. C'est une dystopie du style de celle d'Orwell, ou de Huxley mais avec plus d'ironie et de dérision. L'auteur a été mathématicien et ingénieur avant d'écrire ses livres. J'ai parlé de ce même livre le 6 janvier 2015, me promettant de le lire dès que j'en aurai la possibilité. Celle-ci s'est offerte hier, et voilà !
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