
* * *
Joli Joland est venue de Suède à Lisbonne pour se recueillir sur la tombe de Zbyszek. Nous nous sommes retrouvés au cimetière. Elle avait apporté avec elle un objet hongrois qu'elle avait acheté pour Z. à sa demande au cours de l'été 2017, son dernier été. C'est un petit oiseau de bois qui frappe de son bec un morceau de bois et que l'on actionne en tirant sur une ficelle. Cela fait : "Toc, toc, toc." Alors, bien sûr, nous nous sommes souvenus de la fin du poème de Wislawa Szymborska que nous avons lu lors de l'enterrement de notre ami, il y a un an :
"Je frappe à la porte de la pierre.
— C'est moi, laisse-moi entrer.
— Je n'ai pas de porte, dit la pierre."
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