Il y a un an, jour pour jour, que j'ai participé à une cérémonie "ayawaska", à la suite de laquelle, sur les conseils de notre chamane et de sa compagne, Kuitzy, j'ai arrêté de boire de l'alcool sous quelque forme que ce soit, et de manger du porc. Il faut dire que, il y a environ deux mois, Fabien m'a fait goûter un whisky japonais d'exception. Ce fut ma seule incartade. Je ne vois pas pourquoi je m'y remettrais. Ce qui est étrange, c'est que je ne peux pas m'empêcher d'être fier de moi, comme je l'étais aussi quand j'ai fait une grève de la faim pendant 14 jours et quand j'ai répété la même performance peu après en compagnie de mon frère Patrick. Le problème, quand on arrête complètement l'alcool, c'est que partout et tout le temps, l'alcool servant à faciliter les rapports humains, on se trouve désemparé quand quelqu'un vous demande ce que vous voulez boire en vous présentant une liste de boissons alcoolisées : whisky, cognac, Campari, Martini, Ricard, gin, rhum, vin blanc, vin rouge, bière, etc... Quand on répond à cette demande en disant "je prendrais bien un verre d'eau", "plate ou gazeuse ?", "plate", "de l'eau de robinet", on sent que l'on n'est pas drôle... comme si ne pas boire du tout, était une sorte de rupture de contrat avec la plupart de vos amis, de vos connaissances, des membres de la famille, etc.
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