J'ai bien entamé hier soir le livre dont Joëlle m'a fait cadeau à Lectoure : L'insouciance, par Karine Tuil. C'est un livre très intéressant qui nous parle du monde d'aujourd'hui dans différents milieux. Les petits mondes organisant chacun leur "entre-soi" particulier sans se préoccuper du reste ou plutôt des restes, ceux-ci étant condamnés à l'invisibilité.
Je m'aperçois également que je n'ai pas mentionné ma lecture du roman de Javier Cercas, Les lois de la frontière (Actes Sud, 2014). Ouvrage passionnant dans sa forme aussi bien que dans ses contenus. Je cite ce petit passage éloquent :
"—Je croyais que vous teniez beaucoup à la vérité.
— Et j'y tiens beaucoup, mais la vertu poussée à l'extrême devient un vice. Si on ne comprend pas qu'il y a des choses plus importantes que la vérité, on ne comprend pas combien la vérité est importante." (p.367)
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