J'ai lu les dernières pages du roman d'Hilsenrath hier soir et, en explorant ce qu'on en disait sur internet, j'ai appris que Nuit fut son premier roman, écrit juste après la guerre et sa propre expérience dans un ghetto en Ukraine. Beaucoup de lecteurs ont fait des commentaires sur ce chef d'œuvre et presque tous disent qu'on ne sort pas indemne de la lecture de ce texte. Je pourrais dire la même chose. C'est un roman qui vous apprend quelque chose sur vous-même et cela fait peur. "Il n'est pas de nuit qui ne trouve à la fin le jour" a pu écrire Shakespeare —à moins que ce ne soit John Florio !—. Le roman d'Hilsenrath nous prouve que si, il existe des nuits qui ne trouvent pas le jour et c'est le cas de celle qui est au cœur du récit de cet auteur extraordinaire.
La lecture de ce texte s'est faite au cours d'une semaine pendant laquelle les "chemins de la philosophie" d'Adèle van Reeth étaient balisés par un examen plurivocal du totalitarisme tel que décrit et analysé par Hanna Arendt. C'était ma collègue de Paris 7, Martine Leibovici, qui intervenait ce matin pour nous décrire comment l'Etat disparaît sous un régime totalitaire au bénéfice d'une structure en oignon du pouvoir. Elle cite l'ouvrage de Claude Lefort La complication, que j'ai l'intention de lire également.
La lecture de ce texte s'est faite au cours d'une semaine pendant laquelle les "chemins de la philosophie" d'Adèle van Reeth étaient balisés par un examen plurivocal du totalitarisme tel que décrit et analysé par Hanna Arendt. C'était ma collègue de Paris 7, Martine Leibovici, qui intervenait ce matin pour nous décrire comment l'Etat disparaît sous un régime totalitaire au bénéfice d'une structure en oignon du pouvoir. Elle cite l'ouvrage de Claude Lefort La complication, que j'ai l'intention de lire également.
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