Hier, notre groupe de lecteurs et lectrices s'est réuni et nous avons beaucoup parlé du livre de Nicolas Mathieu qui a obtenu le dernier Goncourt pour son livre Leurs enfants après eux. Nous avons également évoque le livre My Absolute Darling de Gabriel Tallent, un auteur Américain dont c'est le premier roman. Extrêmement difficile à lire d'après les deux ou trois lectrices qui en ont parlé. Livre sur la perversion d'un homme qui abuse sa propre fille. Je vais le télécharger en anglais et vous en dirai plus quand je l'aurai lu. Le livre de Nicolas Mathieu a été très bien commenté par une de nos lectrices et par un nouvel homme dans le groupe. Nous sommes trois hommes pour une dizaine de femmes, environ. Le groupe est très intéressant.
Ce matin j'ai écouté François Jullien interviewé par Adèle van Reeth. J'ai bien reconnu sa voix de fausset et les idées qu'il professe et ressasse depuis très longtemps. Il a dit des choses intéressantes —comment pourrait-on ne pas être intéressé par François Jullien, hélléniste et sinologue, bardé de diplômes, de récompenses et d'honneurs—notamment quand il dit qu'il ne s'intéresse absolument pas à la réception de ses livres, "il s'en fiche complètement", disait-il, ce qui correspond bien à mon hypothèse selon laquelle la créativité dans les sciences se nourrit d'une attention particulière à la réception de ce que l'on publie, contrairement à cette créativité philosophique ou littéraire qui se nourrit du risque de ne pas être entendu parce que la réception n'est pour rien dans ce qui s'énonce.
Ce matin j'ai écouté François Jullien interviewé par Adèle van Reeth. J'ai bien reconnu sa voix de fausset et les idées qu'il professe et ressasse depuis très longtemps. Il a dit des choses intéressantes —comment pourrait-on ne pas être intéressé par François Jullien, hélléniste et sinologue, bardé de diplômes, de récompenses et d'honneurs—notamment quand il dit qu'il ne s'intéresse absolument pas à la réception de ses livres, "il s'en fiche complètement", disait-il, ce qui correspond bien à mon hypothèse selon laquelle la créativité dans les sciences se nourrit d'une attention particulière à la réception de ce que l'on publie, contrairement à cette créativité philosophique ou littéraire qui se nourrit du risque de ne pas être entendu parce que la réception n'est pour rien dans ce qui s'énonce.
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