Le dernier rêve de cette nuit m"a bien amusé : j'étais "sur le terrain" à Paris avec mon groupe de chercheurs. D'ailleurs, j'en rencontre deux ou trois par hasard et ils se joignent au groupe. Nous devions avoir des entretiens avec des scientifiques comme cela se passait à Genève à la fin des années 70. Mais là, cela se passait à Paris et nos premiers rendez-vous n'avaient rien donné. Je rencontre Bruno Latour qui nous suit. Je me demande s'il n'est pas là pour nous espionner. Je rencontre, toujours par hasard une certaine Odile "Grüssenau" —ressemblant à la mère de Georges, mon beau-frère— qui nous accompagne également. Nous arrivons devant un immeuble immense. Nous cherchons l'entrée, puis les ascenseurs dont certains étaient en panne. J'oublie un pull dans une cabine et j'attends le retour de la cabine pour le récupérer mais je ne trouve plus qu'un pantalon de luxe. L'ambiance est excellente dans le groupe qui, peu après, se divise : les uns vont tenter leur chance dans une institution, "nous", nous irons à la DGRST. Ce rêve n'a sans doute pas beaucoup d'intérêt. Attention, c'est justement cette dernière remarque qui devrait attirer mon attention sur lui.
Il fait très beau à Lisbonne ce lundi matin, 3 juin. Le peuplier juste en face des fenêtres du salon où je suis, a retrouvé toutes ses feuilles ou presque. Nous allons passer tout l'été dans l'ombre de verdure fraîche qu'il nous apporte.
Pendant qu'Isabel, Elsa, Joba, Béa, Charlotte et Johni se baignaient dans le lac bleu,—un site magnifique tout près de la Quinta dos Girassois—, j'ai terminé hier le polar acheté à l'aéroport de Marseille : Le journal de ma disparition, par Camilla Grebe, une auteure suédoise. Pas mal, sans plus. On dirait que ce livre a été construit à partir des personnages qu'elle a créés : une femme policière qui se pose beaucoup de questions sur elle-même, un adolescent qui rêve d'être une femme, un gros débile qui se révélera monstrueux, une autre femme policière qui perd la mémoire et qui écrit son journal, etc. Les hommes sont un peu falots dans ce roman où ce sont les femmes qui font l'histoire.
J'ai oublié le chargeur de mon ordinateur chez Josiane. J'essaierai d'en acheter un autre aujourd'hui à Lisbonne.
Je pense souvent à Pauline, toute seule dans les Pyrénées. Mais, avant de quitter la famille Schlum, quelqu'un m'a dit qu'elle avait trouvé des amis là-bas.
Maintenant, au travail !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire