J'ai repris la lecture du livre de Sylvain Ouillon, Les Jours, dont j'ai déjà parlé. Cette lecture a été interrompue par mon escapade à Luxembourg. Le livre était trop gros pour que je l'emmène là-bas.
C'est un "roman" curieusement construit autour des rapports entre la mémoire et l'histoire. Voici ce que l'auteur écrit page 366 : "Autant l'histoire est une science qui appartient à tous, objective, infinie, autant la mémoire est subjective, sélective, finie, fragile, elle se décompose, elle secrète une mythologie intime. Tandis que l'histoire subsiste, la mémoire s'effrite, éphémère. Et pourtant, comment pourrait-on abandonner le passé à la seule histoire ? La mémoire est l'étoffe qui habille l'histoire."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire