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dimanche 30 juin 2019

Danse

Certes il y a beaucoup de livres dont la lecture peut vous sembler, après coup, n'avoir été ni très utile ni vraiment instructive. Mais certains livres, par contre, vous rendent heureux de les avoir lus avant de mourir. Ce fut le cas pour le livre que j'ai lu hier, de Ramïn Farhangi. Il y en a eu d'autres, bien sûr, et, en m'endormant hier soir, j'ai essayé d'en identifier quelques uns : David Abram certainement, Walter Ong et Jesper Svenbro... je parle ici d'auteurs dont la pensée, telle qu'elle se trouve exprimée dans leur texte, rencontre la vôtre, se conjugue avec elle, danse avec elle avec l'évidence des rencontres amoureuses. Je ne mentionne pas ici le théâtre, les romans ou la poésie, qui peuvent également susciter de grands enthousiasmes. Les auteurs que j'ai évoqués sont plutôt des essayistes qui, dans l'histoire, se rattacheraient plutôt à des auteurs comme Diderot. Tout ça pour dire que je recommande chaleureusement le livre de Ramïn Farhangi à tous ceux qui s'intéressent à ces êtres humains que nous avons été quand nous étions enfants et que, parfois, nous sommes encore un peu, en tant qu'adultes.

Voici un passage de ce livre :
"L'enfant n'a pas besoin d'enseignement, de pédagogie et d'explication. Au contraire, cela ralentit le processus d'apprentissage. Il vaut mieux le laisser tranquille pour qu'il se connecte à son besoin d'appartenance et de réalisation. Cela suffit amplement pour qu'il se motive lui-même et mette en branle les moyens nécessaires à l'acquisition des fondamentaux, y compris lire, écrire et compter. " (p.124-125)

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