Les descriptions par Nastassja Martin de l’Alaska et des Gwich’in, cette communauté d’indigènes chasseurs qui résiste au besoin de contrôle et de supervision des Occidentaux, qu’ils soient écologistes —ce sont sans doute les pires— ou protestants, ceux-là même qui ont réussi, superficiellement, à transformer les chamanes en pasteurs, ces descriptions donc, sont précises, détaillées et amplement développées, de sorte que le lecteur peut s’y croire. Beaucoup de références à Foucault, Descola, Levi-Strauss, etc. Le livre est magnifique aussi bien dans sa peinture des aveuglements occidentaux que dans celle des « âmes sauvages » qui animent aussi bien les humains que les non-humains en Alaska.
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