Avec Adèle van Reeth, nous écoutons les quatre émissions des « Chemins de la Philosophie » sur France Culture, consacrées à Darwin, l’inventeur de la théorie de l’évolution, et plus particulièrement sur son ouvrage le plus fondamental, L’origine des espèces paru en 1859 qui se trouve à la base de cette théorie qui n’a jamais été réfutée, bien au contraire, même si certains de ses aspects ont pu être critiqués. C’est passionnant.
J’ai aussi écouté l’autre jour l’interview de Bruno Latour par un journaliste de Médiapart. Je suis assez mitigé par sa présentation au cours de laquelle il reprend les idées qu’il a exprimées dans son dernier livre Où suis-je ? publié récemment par les éditions La Découverte. Je partage beaucoup d’idées avec lui mais il y a quelque chose qui me gêne dans son propos. Celui-ci me paraît bien souvent trop général, trop global —il parle de la « terre » et de notre existence « terrestre »— comme si c’était quelque chose de simple, voire d’évident, et comme si la prise de conscience de notre terrestréâlité allait pouvoir tout changer. Il y a quelque chose de trop léger et facile dans sa manière d’aborder les choses, ce qui pourrait nous la faire considérer comme superficielle, ce qu’elle n’est certainement pas. Il faudra que je revienne sur cette critique de Latour et que j’approfondisse mon analyse.
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