La perspective de répéter la farce de 2017 d'un débat entre Macron et Le Pen me désole. Ce matin sur France Inter, au cours d'un mea culpa bien tardif, Macron avoue son échec à tenter de limiter l'audience de l'extrême droite en France. Mais c'est de la pure mauvaise foi. Il a tout fait pour que cet ultime débat le confronte à un représentant de l'extrême droite, ce qui veut dire qu'il n'a rien fait pour laminer ces mouvements auxquels il dit s'opposer. Au contraire. La garantie de son deuxième mandat, il se l'est offerte en ouvrant un boulevard aux extrémistes de droite. Ce serait quand même autre chose si Macron devait affronter Mélanchon. J'espère encore que c'est ce que nous réserve la dernière ligne droite.
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