Excellent article de Jonathan Cook dans Chronique de Palestine : "Ukraine : les mains occidentales sont aussi sanglantes que celles de Poutine" où l'auteur critique notamment les éditos de George Monbiot qui est éditorialiste au Guardian et dont, habituellement, j'aime beaucoup les positions.
Cette nuit, j'ai vécu plusieurs heures d'insomnies avec des images qui revenaient sans cesse, de pierres noires et blanches, dont la taille variait au gré d'une fantaisie dont je n'arrivais pas à saisir les raisons. Cela me faisait penser aux trottoirs de Lisbonne.
Quel plaisir, malheureusement rare actuellement, que de pouvoir oublier complètement son corps, de le savoir fidèle à un fonctionnement non problématique. Cela fait maintenant plus de dix jours qu'il sollicite mon attention quasi constante, parce qu'il est source de douleurs latentes et variées qui s'annoncent n'importe quand, sans prévenir. Je ne l'oublie que dans mon sommeil, et encore...
Hier soir, pendant qu'Isabel régalait son groupe de psychanalystes, j'ai commencé à regardé une série sur Netflix. Titre de la série : "La forêt". Cela se passe tout près de la frontière avec la Belgique, du côté de Charleville. Le scénario n'a pas beaucoup d'intérêt mais les images de la forêt, une forêt qui ressemble étrangement à celles que j'arpentais le week end à la recherche de champignons quand j'habitais à Strasbourg, ces images me remplissent de nostalgie. Je reconnais des endroits —alors que je ne suis jamais allé de ce côté là du monde— avec ces tapis de feuilles mortes et humides, ces talus qui longent des fossés qui font croupir des eaux oubliées, ces pentes soudaines qu'il faut gravir sans glisser dans la fange, ces petites clairières pleines de fougères, barrées de troncs abattus qui nous offrent de petits exercices d'équilibre, etc. Les forêts se ressemblent toutes.
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