La nuit dernière a été exécrable. Je n'ai pu m'endormir qu'à 5h. Pour me réveiller à nouveau deux heures plus tard. Bref, une nuit parmi d'autres sans doute et qui, comme le disait Shkespeare, trouve à la fin le jour, bien que ce jour m'a trouvé moins disponible que d'habitude. Pendant mon insomnie, je tissais des alexandrins sur ma vie quotidienne, l'état de mon corps, mes difficultés de mouvement... puis, s'est imposée à moi, une expression qui est revenue hanter mes associations d'idées jusqu'au réveil : "Quand il y aura le grand silence, le grand, grand silence, celui de la montagne à peine visible dans la brume, le silence des images comme des feuilles mortes, le silence des corps et du vivant..." Etc., etc.
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