Hier vers 15h, nous sommes partis pour aller à la célébration des 57 ans de Tissa, une grande amie d’Isabel. Il fallait traverser le Tage. Mais avant ça, il fallait sortir d’une ville en pleine ébullition, non pas tant à cause de la chaleur qu’en raison d’une multitude de touristes ainsi que d’une manifestation qui bloquait les grandes avenues. Il y avait aussi des travaux au centre-ville. Bref, nous avons mis plus de deux heures pour atteindre le lieu de la fête qui était à une trentaine de kilomètres de notre point de départ. Donc plus de deux heures de voiture pour boire de l’eau pendant cinq heures - bien sûr il y avait un grand choix de boissons alcoolisées mais j’ai préféré boire de l’eau - et parler un peu avec Amadeo, l’oncle de Tissa, qui écrit des livres. Le dernier est un roman qu’il vient de terminer sur… - devinez ! - l’amour et la mort - « surtout la mort » - me dit-il avec ce pli amer de la bouche, si nécessaire pour souligner de tels propos. En fait, il est un an plus jeune que moi. Très vite, il s’est levé et il est parti, me laissant seul au milieu de cette grande famille joyeuse dont je ne connaissais que quelques membres. Rien de mieux qu’une grande famille comme celle-là pour se sentir étranger, pour se sentir « l’étranger », comme Terence Stamp dans le film Théorème de Pasolini. Mais, que mon lecteur se rassure, je n’ ai couché avec personne dans cette familia grande !
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