Hier soir, nous avons dîné au Pont des Vosges, un restaurant assez connu, avec D & D, Dominique et Jean W. et les deux filles, Charlotte et Clara. Beaucoup de souvenirs évoqués sur l'histoire universitaire de Strasbourg depuis les années 60.
Avec Delphine auparavant, j'ai visité une magnifique exposition de photos, place d'Austerlitz, avec notamment des oeuvres de Jorion que j'ai trouvées particulièrement réussies. En me promenant à Strasbourg avec Delphine, je lui disais que je regardais plus particulièrement les personnes âgées comme si je m'apprêtais à reconnaître un vieil ami, un collègue oublié. Mais, c'est étrange cette sensation qui vous fait scruter certains visages pour tenter d'y reconnaître une expression familière, ou même le regard de quelqu'un qui, tout-à-coup, s'animerait de la surprise d'une reconnaissance inattendue : Toi ici ? Comment est-ce possible ? Ça fait au moins trente ans, sinon plus... Et alors ? Que deviens-tu ? En tout cas, tu n'as pas changé d'un poil... (Faut-il être content de ne pas avoir changé ?)
Ensuite, je me suis retrouvé seul sous la pluie, dans les rues de Strasbourg. Une petite pluie pas trop mouillée, mais suffisamment incommodante pour qu'on presse le pas et qu'on souhaite rejoindre l'abri de la voiture, garée plus loin.
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