Tel est le nom du hameau où, enfants, nous passions nos vacances. Nous sommes allés y jeter un coup d'oeil. La maison qui nous accueillait appartenait à notre tante Zouzou, la soeur de notre grand mère maternelle. Assise à la fenêtre de son salon, elle nous attendait. La grosse Dodge de mon père, remplie d'enfants, passait le portail d'entrée et contournait la maison pour aller s'immobiliser près de l'étang. Nous bondissions hors de la voiture où nous venions de passer environ sept heures, pour embrasser notre vieille tante, toujours vêtue de noir, et nous égailler dans le jardin, remplissant d'effroi les poules qui picoraient tranquillement des grains de maïs.
Dominique nous a montrés la "maison Jurdant" à Soumagne qui appartenait à l'oncle Valentin, le frère de notre grand père paternel. Nous sommes également allés à Visé, revoir la maison que nous habitions entre 1948 et 1950, date de notre départ pour Strasbourg. Enfin, j'ai revu la maison où je suis né, au 615 de la rue de Herve au lieu-dit Bois-de-Breux à Grivegnée. Nous avons ainsi arpenté les lieux de nos jeunes années dans les environs de Liège. Nous avons pris quelques photos. J'en choisirai une ou deux pour illustrer mon propos du jour.
Le rêve de cette nuit me faisait participer à des réunions en vue de créer l'Institut de Physique de Luxembourg, projet piloté par Jeannot. J'insistais pour que tous les acteurs potentiels se réunissent et non un petit comité de décideurs locaux. Entre deux réunions, j'ai une brève aventure érotique avec Alexandra T. Nous échangeons nos culottes et je me retrouve avec une "culotte à festons" de couleur verte, assez incommode en vérité. Cela me renvoie aux visites de la journée d'hier et à mon passage à l'école maternelle de Thiers. Victime d'un "accident" de mes tripes à l'âge de trois ans, la femme qui s'occupait de nous m'avait prêté l'une de ses propres culottes pour rentrer à la maison. Cet épisode fait partie des récits mythiques de la famille.
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