C'est là une jolie formule de la langue anglaise qui, dans Linguee, donne lieu à une multitude de traductions diverses. On se croise sans se voir. Nos intentions se croisent sans se rencontrer. On persiste chacun dans sa voie, dans sa raison, dans sa perspective sans pouvoir (ou sans vouloir) se mettre à l'écoute de l'autre, à la place d'où l'autre vous parle. On comprend de travers. Nous faisons tous cette expérience dans nos échanges avec autrui. Les malentendus peuvent alors être amplifiés et créer des tempêtes dans nos relations et dans nos têtes. On monte en épingle telle ou telle formulation derrière laquelle on découvre une montagne d'intentions malveillantes, de désirs secrets, de mensonges délibérés. L'imbroglio —voilà encore un mot italien bien expressif qui peut décrire des situations analogues. Mais, pourquoi ai-je recours à des langues étrangères pour désigner des difficultés de communication ? La langue française serait-elle moins riche dans les situations de dispute ? J'ai comme l'impression que la réponse est dans la question justement.
Dans The Guardian, aujourd'hui, les menaces d'attaque nucléaire de Kim Jong-un, président de la Corée du Nord à la suite des décisions de sanctions proposées par les Etats Unis. Mais aussi, et surtout peut-être, les progrès accomplis dans la lutte contre le cancer et notamment, la promesse de traitements adaptés au système immunologique de chaque patient. C'était la spécialité de Yoko, la femme de mon ami Hiroyuki Mitsuishi, qui a monté une clinique à Kyoto où ce type de traitement se pratique depuis de nombreuses années déjà, avec beaucoup de succès, semble-t-il.
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