Nous, c'est-à-dire Lola, la grande amie de Charlotte, et moi, sommes allés chercher cette dernière à l'aéroport. L'avion avait du retard. Mais quand les deux amies se sont revues, elles se sont tombées dans les bras et, déséquilibrées, en sont tombées sur le sol où elles ont roulé, enlacées, pendant quelques minutes de joie. C'était impressionnant et l'immense public en attente —il y avait vraiment beaucoup de monde pour le week end pascal —assistait, médusé, au spectacle. Il y eut quelques applaudissements timides. Il se passe parfois de belles choses dans les aéroports.
Nous changeons d'heure aujourd'hui. Il va falloir remettre les pendules à l'heure. Alors qu'hier, la grisaille avait envahi Lisbonne et ses collines, aujourd'hui, le temps semble vouloir se mettre au beau avec un ciel très bleu, un bleu encore un peu pâle, certes, légèrement voilé à l'horizon, mais suffisant pour qu'on puisse espérer une belle journée, plus chaude qu'hier.
Avant hier, j'ai longuement discuté avec Joao Cao, un jeune biochimiste qui m'avait demandé de diriger sa thèse de PhD. J'ai refusé parce que je crois qu'il vaut mieux qu'il choisisse quelqu'un de plus jeune mais je lui ai quand même proposé de venir discuter de son travail avec moi chaque fois qu'il en aurait envie. Cet étudiant m'a annoncé la venue de David Abram à Lisbonne les 20 et 21 avril. Il faut écrire une lettre de motivation pour pouvoir le rencontrer, ce que je vais faire aujourd'hui. Je me réjouis de rencontrer l'auteur de ce livre, The Spell of the Sensuous, dont j'ai conseillé la lecture à tant d'amis. Je suis d'ailleurs en train de le relire en vue du séminaire que je dois animer au CELSA le 8 avril prochain.
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