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jeudi 24 mars 2016

Habiter

Dans le rêve de cette nuit, je retrouvais une maison que j'avais l'impression d'avoir déjà habitée dans d'autres rêves antérieurs, une maison qui était à refaire complètement : deux étages mansardés avec des poutres noires qu'il fallait enjamber pour aller d'une pièce à l'autre. Elle se trouvait dans l'angle formé par deux rues, pas loin de l'eau. J'avais de vieux habits sur le bras, en particulier des cravates qui s'échappaient, une par une, en s'accrochant à quelque obstacle du quai que je suivais pour m'y rendre. Je reconnaissais la maison, sa topographie bizarre. J'avais retrouvé la clé à un endroit convenu, accrochée à l'extérieur sur la paroi du fond d'un abri de bus ou quelque chose de ce genre. La propriétaire de la maison me guettait par la fenêtre. En fait quand j'y suis entré, je me suis aperçu qu'elle était habitée par une famille nombreuse de Tchèques en train de cuisiner. Il y avait des rideaux à carreaux blancs et bleus partout et de nombreux adultes circulaient dans les pièces, en costume folklorique. Ce qui est bizarre, c'était que je croyais vraiment que cette maison était à moi, et que je pourrais la récupérer dans l'un de mes rêves quand je voudrais, en cas de nécessité.

Dans un demi-sommeil ensuite, j'ai tenté de recenser les habitations de ma vie : 615, rue de Herve à Bois-de-Breux à ma naissance juqu'à l'âge de 5/6 ans.
Ensuite ce fut Visé, 37 A, Porte de Souvré ; ensuite ce fut 2, rue Ohmacht à Strasbourg suivi par le 7, quai des Joncs à la Robertsau, puis le 8, allée Spach. Après quoi je me suis installé au 2 rue des Pierres (aujourd'hui rue de la Courtine à l'angle du quai Lezay Marnésia) à Strasbourg juste avant de déménager au 11, rue Philippe Grass avec Irène. Nous ne sommes pas restés très longtemps dans cet appartement et avons déménagé au 10 rue Richard Brunck à Strasbourg toujours, que nous avons quitté pour l'Angleterre, 5 Bleachfield à Heslington tout près de York. Revenus cinq ans plus tard à Strasbourg nous avons réintégré le 10 rue Richard Brunck avant d'aller au 33, rue Goethe où il n'y avait pas de chauffage central. Ensuite je suis allé tout seul rue de l'Arc-en-Ciel et, quelques mois plus tard au 16 rue des Veaux.
(à suivre)

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