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samedi 27 août 2016

Crue

Un roman de Philippe Forest (NRF, Paris) dont Le Monde a parlé récemment et que j'ai pu acheter sur mon kindle. L'article en disait grand bien mais j'ai été très déçu. Et notamment par une écriture très plate, qui ne permet pas vraiment d'imaginer ce que le romancier voudrait qu'on imagine. Mais, me dira-t-on, c'est justement là son propos : tout disparaît. L'auteur a-t-il vraiment voulu que l'on ne puisse rien mettre derrière ses propres mots ?

Ce matin je suis allé faire une ballade à partir de 5h20 du matin. J'ai marché pendant une demi-heure environ. D'un bon pas. Il faudrait que je fasse ça tous les jours. Il faisait encore nuit. Peu de monde dans les rues. Des Français avec leurs valises, sur le départ apparemment, pour revenir de leurs vacances à Lisbonne. Des personnes isolées, marchant rapidement. Un couple de femmes bruyantes. Un jeune homme solitaire assis sur un banc. Quelques voitures. En fait, entre 5h30 et 6h30, c'est l'heure la plus silencieuse du jour. Les noctambules sont rentrés et les matinaux ne sont pas encore dehors.

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