Le noir de la nuit
Ou celui des yeux fermés :
Quel est le plus noir ?
J'avais ce haïku en tête au réveil. Il insistait tellement qu'il a fallu que je me lève pour l'écrire. Comme je n'avais sur le coup rien de spécial à dire, si ce n'est que les champignons que j'ai préparés hier soir pour Sash et Chach, étaient apparemment trop salés pour l'une, acceptables (et même bons) pour l'autre, j'ai décidé de placer mon haïku en tête de mon "article" quotidien. Peut-être même devrais-je adopter cette disposition à l'avenir ? Cela permettrait à ceux qui ne s'intéressent qu'aux haïku de refermer l'ordinateur ou d'éteindre le téléphone plus rapidement.
J'en profite pour lancer un appel à ceux qui me lisent depuis des pays lointains. Si, parfois, ils ou elles tombent sur un haïku qui fait écho à leur sensibilité, je serais très heureux qu'ils m'en donnent une traduction dans la langue du pays où ils ou elles vivent. Sash en a traduit quelques uns en anglais et cela donne parfois de bons résultats. Voici un exemple que j'apprécie particulièrement :
Par dessus les toits
Le doigt pointé de la grue
Tourne. Où est la main ?
Ce qui, en anglais donne ceci :
Above the rooftops
Look : the crane's pointed finger
Turns. Where is the hand ?
J'aimerais en avoir une version, arabe, turque, luxembourgeoise ou allemande, ou encore kurde, japonaise ou portugaise, ou russe, hongroise, espagnole, polonaise, ou...
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