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mardi 16 mai 2017

Après...

... ces voyages en avion, j'ai toujours quelque peine à me remettre aux gestes quotidiens qui forgent mon être au monde à Lisbonne. Le thé du matin, l'œuf à la coque, les pilules à avaler, le réveil de Charlotte, son café, la douche, les marches parfois pénibles, les courses, l'anticipation de l'écriture quotidienne, la lecture, la vérification des comptes, les invitations, les réponses aux mails reçus, les infos du soir, etc. Il s'agit là d'activités mineures, sans importance, et pourtant elles imposent leurs petites exigences comme s'il s'agissait d'un grignotage du temps, une lente érosion du corps et de l'esprit. Je lis rapidement les nouvelles en feuilletant électroniquement le Guardian, le Monde, Libération, l'Express, le Nouvel Obs, etc. Il n'y a pas grand chose de nouveau dans ces nouvelles du monde. Elles participent activement à ce grignotage du temps...


Papiers en désordre
Des mots couverts de poussière
Qui ne bougent plus


Entendre des voix
Les oreilles sont des fleurs
Qui s'ouvrent parfois

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