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lundi 17 septembre 2018

Baraque 122

La vie onirique de notre esprit est parfois étrange. La nuit dernière, je devais surveiller deux sessions d'examen : une le matin et une l'après-midi. Tout se passe bien le matin. Je rentre pour déjeuner à la maison avec mon frère Jean-Pierre. Nous décidons de courir au moment d'enfiler l'allée de la Robertsau, à Strasbourg. Nous courons très vite. Je dois ensuite me rendre dans le baraquement 122 où se tiendront les épreuves de l'après-midi. C'est alors que commence un véritable calvaire. Je ne retrouve plus mon chemin et des obstacles de plus en plus éprouvants interrompent ma course. Pentes abruptes avec rochers instables, labyrinthes forestiers, je cours, je saute, j'escalade, je tourne en rond, je me perds, je reviens sur mes pas, je continue à courir, fou d'angoisse en raison de mon retard probable dans cette baraque 122 du camp (comme une baraque de chantier, mais il y en avait plusieurs), où mes étudiants m'attendent. Quand j'arrive, en retard en effet, ils ne m'en veulent pas le moins du monde sachant toutes les difficultés que je venais d'affronter pour venir.

Ce qui est curieux, c'est cette impression d'effort physique que j'ai eue pendant toute la durée du rêve. Au début, ma course est aisée : je cours sans grand effort et le vent siffle à mes oreilles. C'est ensuite que ça se corse et que je ressens physiquement l'effort requis pour surmonter les obstacles. Et malgré tout, on se réveille tout-à-fait reposé.

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