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mercredi 12 septembre 2018

Pied gauche

C'était hier l'anniversaire de l'attentat du nine/eleven. 17 ans. J'ai revu le spectacle de ces moments tragiques à la télé portugaise, pendant que je buvais une petite bouteille d'agua das pedras juste à côté de l'immeuble que nous restaurons. La réunion de chantier que nous avons eue n'a pas été aussi tranquille que d'habitude.

[Une fausse manœuvre m'a fait perdre la suite de ce que je disais de cette réunion.] Pas étonnant. Je poursuivais en racontant mes déboires au saut du lit aujourd'hui. Je casse un verre. Je pousse un juron : "Shit". Je m'engueule gentilment avec ma fille qui tarde à se lever. Je m'aperçois que j'ai oublié d'acheter mon fromage blanc habituel. Bref, comme on le disait dans ma famille, je me suis levé du pied gauche. Et dans ce cas-là, il vaudrait mieux faire comme ce général romain qui trébuche sur le seuil de sa maison en la quittant pour aller au combat : aller se recoucher plutôt que de passer la journée à travers de multiples déboires, comme de perdre ce qu'on venait d'écrire sur son blog. It set your mind to awkwardness for the whole day. Je ne sais pas si cela peut se dire ainsi en anglais. Peut-être. En fait cela fait trois/quatre jours que je lis exclusivement de l'anglais et cela me vient spontanément. J'ai d'ailleurs terminé la trilogie de Peter May. J'ai relevé ce passage dans le troisième volume :

"God knows, you’ve no brain to speak of, but what little you have has a wee bit at its stem that regulates your internal temperature, along with your breathing and circulation. The hypothalamus. We want to keep that warm and in good working order. It was typical of Whistler that knowledge like that could trip off his tongue almost without thought." Peter May, The Chessmen.

Un exemple d'intégration culturelle spontanée de connaissances scientifiques ? 

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