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jeudi 18 octobre 2018

Quignard

Je suis très déçu par le premier livre que je lis de Pascal Quignard, dont j'avais vu l'interview sur ARTE récemment, Les ombres errantes, roman qui obtint le prix Goncourt en 2002, ce que je trouve incroyablement curieux, car tout d'abord, il ne s'agit pas vraiment d'un roman, ensuite nous avons affaire à une succession de pensées de pertinence très inégale mais toujours assez prétentieuses. L'homme est devenu une sorte d'anachorète après avoir été secrétaire général des éditions Gallimard, poste qu'il a occupé pendant 25 ans. Bref, je n'ai pas été convaincu par ce livre, ni d'ailleurs par cet auteur. Voici quelques citations que, néanmoins, j'ai appréciées :
"Le passé est édifié dans chaque vague du temps qui avance. Le passé dont disposent les contemporains n'est pas le même à chaque fois qu'il monte du royaume de l'ombre. Le passé de Mallarmé n'est pas celui de Michelet ; ni celui de Rembrandt celui de Vermeer; ni celui de Tchouang-tseu celui d'Héraclite ; ni celui de Cervantès celui de Shakespeare." (p. 43)
"La monnaie comme l'échange muet qu'elle introduit, comme l'image, voudrait que le langage nous quitte." (p. 118)

*  *  *

Je m'apprête maintenant à aller à l'Hôpital Santa Maria pour un exaamen qui aurait dû se dérouler le 9 septembre pour voir où en était mon cancer de la vessie. Bon ! J'espère pouvoir donner de bonnes nouvelles un peu plus tard dans la matinée.

[...]

Je reviens de l'hôpital Santa Maria où le médecin n'a rien trouvé d'anormal dans ma vessie. Prochain examen : le 3 janvier et tous les trois mois pendant les deux prochaines années. Ce n'est pas un examen très agréable puisqu'ils (les médecins) font passer une mini caméra à travers l'urêtre pour faire un tour de surveillance dans la vessie elle-même. Le spectacle n'est pas vraiment glorieux à part quelques plaies rouges provoquées par la chimio. 

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