Il fait toujours très froid dans notre nouvelle maison ce qui rend la vie un peu difficile. C'est une froideur humide qui pénètre jusqu'à l'os. Nous n'avons toujours pas de chauffage et on dirait que ce n'est pas pour demain. La sœur d'Isabel est chez nous avec son mari et sa fille.
Hier j'ai lu le petit livre de Peter Handke, La femme gauchère. L'écriture est assez belle, dépouillée d'artifices, simple avec parfois des expressions un peu énigmatiques. Une femme demande à son mari de la quitter. Elle se retrouve seule avec son enfant de huit ans. Et la vie continue sans aucun bouleversement. On pourrait presque penser que cela ne change rien. Presque rien. C'est un livre étrange. Je comprends que l'on puisse en abandonner la lecture assez vite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire