Hier aprèsmidi, dans mon bureau où il faisait un froid de canard, j'ai lu une partie du Spinoza, de Gilles Deleuze. C'était très calme. Les ouvriers étaient peu nombreux et ne travaillaient pas au même étage. Isabel était partie avec Charlotte et Johni pour chercher un dressing à IKEA. J'ai pu ainsi renouer avec un peu de pensée, seul dans cette grande maison vide et complètement inachevée. Drôle d'expression que celle-là : "complètement inachevée" ! Elle exprime que rien n'est vraiment fini : il y a une cuisine, certes, mais les surfaces de travail sont provisoires et l'évier est de travers, il y a des salles de bains, mais certaines ne sont pas encore fonctionnelles, notamment celle de notre chambre, il n'y a qu'une moitié de bibliothèque en place, internet ne fonctionne pas —il faut que je passe par mon iPhone— le branchement au gaz de la ville n'est pas fait ce qui empêche l'eau d'être vraiment chaude, toutes les chambres sont encombrées de caisses que l'on ne peut pas trop ouvrir faute d'espace de rangement, la terrasse est encore en chantier, etc., etc. À part ça, tout va bien ! Le moral reste bon. L'année commence merveilleusement bien.
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