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vendredi 31 juillet 2015

Akira Kurosawa

...avec Les Sept Samouraïs, film de 1954, que je n'avais jamais vu et que j'ai pu voir avec Jeannot, hier soir sur Arte. Ce qui m'a frappé c'est à quel point la version américaine des Sept Mercenaires, en western, est une copie conforme du film de Kurosawa. Le scénario est quasiment identique. Dans l'original, il n'y a pas ce revirement de dernière minute des paysans qui, malgré l'engagement des sept mercenaires, font allégeance derrière leur dos, au chef des bandits. C'est assez émouvant de voir à quel point cette histoire fonctionne bien. C'était la dernière soirée avec Jeannot et Magali.

Aujourd'hui, nous accueillons Mélinée et sa petite fille de deux ans et demi.

A propos des gestes du quotidien, ils créent le sentiment d'une sorte de permanence qui semble pouvoir durer toujours. Le fait de bouger tous les matins de la même manière a quelque chose de rassurant. Oui, je réussis à attraper ce bocal de graines de tournesol sans problème, oui, je réussis à m'accroupir dans la douche et à me relever sans problème, je réussis tous ces mouvements sans la moindre difficulté. Mais, c'est de m'étonner de ces succès bien modestes qui devrait m'alerter. Comme si je m'attendais à ce qu'un jour, je n'y arrive plus. Un jour, je n'aurai plus la force de faire tel mouvement. Sans doute. Les gestes vont-ils disparaître, l'un après l'autre ? Après tout, il y a bien des mouvements dont je me dispense depuis quelque temps. Par exemple, courir. Encore que, tout-à-fait récemment, je me suis mis à courir, sur une vingtaine de mètres environ. Mais il y a cinq ans, je n'aurais même pas mentionné ce fait que j'évoque aujourd'hui comme s'il s'agissait d'une véritable performance.

1 commentaire:

  1. Ne courir que si on est très pressé ou poursuivi.
    Dans toutes les autres circonstances, se contenter de déambuler.
    Dr T.

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